Célèbre ingénieur et investisseur angolaise, Isabel dos Santos est une grande figure africaine dans le monde des affaires. Âgée de 43 ans, elle a été désignée et reconnue comme la femme africaine la plus riche du monde par le magazine Forbes Africa. D’origine Angolaise et plus particulièrement de Luanda, la capitale, Isabel dos Santos n’est autre que la fille aînée du président Angolais, José Eduardo Dos Santos. Une filiation qui lui porte souvent préjudice.
Retour sur le parcours d’une femme d’affaires ambitieuse et aux investissements importants
Influencée principalement par son père, un homme politique très aisé, Isabel Dos Santos n’a pas hésité longtemps pour mener elle-même ses investissements monétaires. Cependant elle se décrit uniquement comme une femme d’affaires et non pas politique comme son père.
Ses activités commerciales commencent en 1990, où elle travaille comme ingénieure chef de projet chez Urbana 2000. Sept ans plus tard, elle décide d’ouvrir une discothèque « le Miami Beach Club » à Luanda, ville connue pour être la plus chère du monde.
En gérante appréciée de toute sa famille, elle acquiert rapidement la propriété et la participation de certaines entreprises en Angola dont Nova Cimangola, une société comptant son mari parmi ses membres. La jeune entrepreneuse ne s’arrête pas là puisqu’elle réalise également un grand nombre d’investissements au Portugal dans les domaines des télécommunications, de la vente au détail ou encore de l’énergie. Elle investit principalement dans des domaines qui ont de l’avenir et donc de probables ressources financières!
Cette femme à la carrière respectable ne s’arrête pas là puisqu’elle a créé plusieurs holdings, autrement appelées sociétés mères. Pour faire court, créer une holding veut simplement dire donner naissance à un groupe de sociétés détenant chacune des actions. Le but principal étant de retirer les avantages de chaque société et de créer une unité de direction. Ainsi, Isabel Dos Santos est actuellement à la tête de 5 holdings dont Santoro Finance dans le domaine des banques ou encore Esperanza dans les domaines énergétique et pétrolier.
Quand la puissance économique d’une famille rime avec corruption, il y a de quoi débattre longtemps…
Dernièrement la fille du président a pris la tête de la compagnie pétrolière publique Sonangol. Très contestée, cette élection ne fait qu’insister sur le fait d’une politique presque autoritaire dans le pays. Vous l’aurez compris la force économique de cette famille alliant probablement corruption et détournement de fonds, ne fait pas l’unanimité auprès des Angolais qui préfèreraient prôner davantage la liberté et la démocratie de leur pays! Espérons donc que le talent pour les affaires d’Isabel Dos Santos vienne encourager le développement démocratique du pays et une écoute plus accentuée des Angolais qui souhaitent notamment combler le manque de monnaie en devise, dû à une crise économique qui perdure.